Fabrice Olivari, co-gérant chez PKF Arsilon, nous a fait le plaisir de répondre à quelques questions portant sur leurs futurs projets ainsi que leurs engagements divers. Merci à eux de soutenir notre programme Femmes Entrepreneures ainsi que le Palmarès des Femmes 2022.
Comment décririez-vous votre entreprise en quelques mots ?
« PKF Arsilon est un cabinet d’expertise comptable, présent partout en France. Notre activité est dédiée à tous les métiers qui tournent autour de l’expertise comptable, le commissariat au compte, la paye et le social, le conseil, la fiscalité et le juridique …
Pour ce qui concerne plus particulièrement les start-ups : les dues diligences, la préparation de BP, l’accompagnement à la recherche de financement… Tout ce qui gravite autour de la finance. »
Quels sont les principaux projets de votre entreprise ?
« Tout ce qui tourne autour de l’évolution des services que nous proposons à nos clients et la façon dont nous travaillons avec eux. Aujourd’hui, les outils digitaux envahissent tous les métiers, le nôtre y compris, de nouvelles habitudes de travail se mettent en place.
Notre projet est donc d’arriver à être à la pointe de cette tendance et de pouvoir proposer de nouveaux usages adaptés à ces outils digitaux, tout en conservant un contact personnalisé. L’enjeu est de piocher le meilleur outil dans sa spécialité et d’arriver à le faire communiquer avec les autres outils pour avoir une offre complète.
En résumé, le gros chantier de notre cabinet, c’est d’arriver à trouver la bonne formule, afin de proposer une offre diversifiée, performante et adaptée aux besoins de nos clients.
En parallèle, il y a la formation de nos collaborateurs. L’intérêt de la taille d’un cabinet comme PKF Arsilon (800 personnes en France) c’est d’être capable de faire de gros efforts de formation de nos collaborateurs, une formation permanente, plus précise et détaillée. Cela nous permet de mettre en place des offres totalement spécialisées : spécialisées dans des domaines (offre deals pour les start-ups : accompagnement dans les transactions, les levées de fonds…), spécialisées techniquement (fiscalité internationale, consolidation, …), et spécialisés métier de nos clients (HCR, Tech, …)
Ces spécialisations nous permettent d’augmenter la performance de nos collaborateurs au service de la qualité des prestations que nous délivrons. »
Quelles sont vos ambitions pour le futur de votre entreprise ?
« Nous avons une ambition forte, un objectif de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici 4 ans, l’objectif est de faire partie des leaders de notre profession sur le plan national.
Cet objectif national est décliné en région. La région Sud chez PKF Arsilon, de Menton à Montpellier représente pas loin d’un tiers de l’activité totale du groupe avec 18 associés et 200 collaborateurs.
En terme qualitatif, c’est de poursuivre ce qui est notre ADN depuis toujours : une exigence de qualité et une volonté de proximité. Ces valeurs sont le socle de notre développement. »
Que signifie pour vous l’expression « valeur de votre entreprise » ?
« C’est arriver à déterminer un socle commun qu’on est capable de partager dans notre façon d’être, que ce soit un comportement social, d’échange avec ses collègues et les membres de son équipe. Par exemple, une notion qui est très forte chez nous, qui n’est pas juste une annonce, c’est le travail en équipe. On se rend compte au moment de l’embauche que certains candidats sont séduits par le concept mais se trouvent en grande difficulté dans la mise en oeuvre parce que le travail en équipe ce n’est pas si simple. C’est une force énorme quand on arrive à le réaliser mais par contre quand on n’est pas forcément à l’aise avec la communication, on se rend compte que c’est beaucoup plus compliqué que ce qu’on pense.
C’est partager un socle commun d’attitudes, une capacité à vivre ensemble. Par exemple dire bonjour le matin, dire au revoir le soir sans avoir la crainte d’être jugé sur l’heure de départ.
C’est sur un plan professionnel, partager la volonté d’exercer notre métier d’une certaine façon : être dans un état d’esprit d’une exigence de très haut niveau. »
Être plus proche de vos clients cela signifie quoi concrètement ?
« C’est notre souhait. Pour prendre des cas extrêmes on est souvent le dernier sur le bateau quand les entreprises sont en difficulté. Quand on va emmener une entreprise au tribunal de commerce pour un redressement judiciaire, en général les derniers qui ne sont pas payés c’est nous ! Parce qu’on a accompagné le client jusqu’au dernier moment pour pouvoir lui permettre d’essayer de faire face à sa situation.
Mais on s’efforce d’aller au-delà des chiffres. Historiquement le cabinet d’expertise comptable est classé, par le chef d’entreprise, juste après son médecin de famille et devant son notaire. Du fait de cette proximité, nous recevons de nombreuses confidences qui vont au-delà des comptes, et cela à des impacts dans la stratégie patrimoniale que nous conseillons ensuite de mettre en place.
C’est notre volonté d’être proche de nos clients. Nos clients nous disent qu’ils sont contents d’être à nos côtés, qu’ils ont le sentiment d’être écoutés, soutenus et bien conseillés. »
PKF engagé dans la RSE, quelles sont les actions engagées ?
« Des actions simples et accessibles, nous faisons du tri sélectif, du recyclage de matériel informatique qui est ensuite donné… Ce sont des petites actions qu’on essaye de décliner au quotidien.
Mais c’est aussi sur le plan national, la construction d’une offre de services RSE autour d’une équipe de spécialistes du sujet qui vont proposer aux entreprises de les accompagner dans leur démarche et également des réflexions initiées sur la possibilité de transformer notre entreprise en société à mission. »
Que représente pour vous le Programme d’accompagnement des Femmes ?
« Nous sommes rentrés pour plusieurs raisons, tout d’abord nous sommes très engagés dans l’accompagnement des chefs d’entreprise, et l’une des phases importante est celle de création et d’accompagnement initial lors de la constitution de la société.
Dans un deuxième temps, il y a le constat de la difficulté que les femmes ont pour accéder à ce rôle de chef d’entreprise.
Pas complètement vrai dans notre activité, puisque les femmes sont nombreuses à tous les niveaux. C’est historique, nous sommes un métier très féminin depuis toujours. C’est un moyen pour nous de témoigner, d’approuver la prise de conscience et de s’engager dans le fait d’essayer de changer les choses. »
Qu’est-ce qui vous motive à sponsoriser ce programme ?
« Apporter un soutien, car nous sommes en accord avec le programme, nous considérons que c’est une action qu’il faut faire, ça nous semble légitime et pertinent. »
Votre soutien au programme femmes est dans la lignée de votre positionnement RSE ?
« Totalement, la place des femmes dans le milieu professionnel est une préoccupation plus ancienne que la RSE, un sujet qui n’est toujours pas complètement traité. Si je devais mettre une hiérarchie, je mettrai ce sujet en priorité par rapport à la RSE, afin d’en parler encore plus fortement. »
Un mot de conclusion
« Nous avons hâte de voir la mise en œuvre de tous ces projets. »